mercredi 3 novembre 2010

Défendre l'accès aux soins des étrangers précaires - LeMonde.fr

Après la suppression du droit au séjour pour les étrangers malades, adoptée en première lecture le 12 octobre par l'Assemblée nationale dans le cadre de la loi Besson, un second projet vient menacer l'accès aux soins des étrangers les plus démunis dans le cadre cette fois de la loi de finances. Les restrictions prévues pour l'Aide médicale d'Etat (AME) sont dangereuses pour la santé publique, financièrement contre-productives et contraires aux valeurs éthiques et déontologiques qui fondent nos actions de solidarité et de soins.

C'est il y a plus d'un siècle, en 1893, qu'a été mis en place un système de protection de la santé des personnes en situation de grande précarité. La plupart d'entre elles ont bénéficié en 1999 de l'inscription dans le dispositif de droit commun : la Couverture maladie universelle (CMU). L'AME reste depuis lors la protection maladie pour les seuls étrangers en situation irrégulière, démunis, et vivant sur notre territoire depuis au moins trois mois. L'accès à l'AME est soumis au même seuil financier que celui de la CMU-complémentaire (634 euros par mois), avec toutefois des prestations réduites.

L'instruction et la gestion de l'AME sont régulièrement vérifiées par les services de l'Etat : Inspection générale des affaires sociales, Inspection générale des finances et Groupe de lutte contre les fraudes du ministère des finances. Seules les Caisses primaires d'assurance maladie peuvent l'accorder, avec des procédures et contrôles stricts. Les rumeurs régulières de fraude à l'AME n'ont jamais été étayées par aucune enquête ou évaluation, contrairement aux difficultés d'accès qui constituent le quotidien des personnes concernées et des associations qui leur viennent en aide.

Pourtant, l'AME est en danger. Des amendements soumis à l'Assemblée nationale viennent remettre en question sa légitimité et son cadre d'application (restriction à des situations d'urgence médicale, exclusion de la médecine de ville, dépôt et instruction des dossiers en préfecture). Réinterrogeons-nous donc collectivement, à l'occasion de ce nouveau débat sur l'AME, sur notre conception du système de protection maladie.

Maintenir un accès continu à des soins cohérents et adaptés pour l'ensemble de la population vivant en France sous le seuil de pauvreté, soit 13 % de la population française, est un impératif de solidarité aussi bien que de santé publique. AME, CMU, CMU-complémentaire et aide à l'acquisition d'une complémentaire santé participent de cet objectif. Renforçons ces dispositifs et défendons l'idée d'un accès aux soins pour les plus pauvres et les plus malades, sans discrimination.

Il faut également conserver et améliorer un système de santé organisé autour de l'offre de soins de premier recours. Assurer des soins, particulièrement auprès d'une population socialement fragile, c'est assurer une coordination médicale, mais aussi sociale et éducative, dont l'absence peut s'avérer lourde de conséquences. Ainsi, ne pas permettre à une femme enceinte sans papiers de bénéficier d'un suivi de grossesse cohérent, c'est augmenter le risque de complications et d'accouchement prématuré, avec ses conséquences humaines et financières.

MAUVAIS SIGNAL

Au moment où la ministre de la santé veut faire de la réduction des inégalités sociales de santé une priorité de la prochaine loi de santé publique, vouloir réduire l'accès aux droits et aux soins pour les plus fragiles est un mauvais signal. En tant qu'acteurs impliqués au quotidien dans la prise en charge de ces personnes, nous ne pouvons souscrire aux restrictions annoncées concernant l'AME. Et ce, pour plusieurs raisons.

De santé publique, d'abord : l'AME est destinée à une population précaire, qui n'accède pas à des soins coordonnés, qui est mal prise en compte dans les stratégies de prévention et qui subit donc de plein fouet tout ce qui concourt à augmenter les inégalités de santé : les freins administratifs et financiers, l'inaccessibilité ou le refus de soins, le barrage de la langue, la mauvaise alimentation et le mal logement. Les populations migrantes et étrangères ont un risque sanitaire accru, particulièrement pendant les périodes de séjour irrégulier, comme le montre l'augmentation en 2009 des dépenses de l'AME consacrées aux maladies chroniques et infectieuses.

Pour des raisons économiques, ensuite. Que pèsent les 540 millions de l'AME par rapport aux 160 milliards de dépenses de l'assurance maladie ? D'ailleurs, la limitation de l'AME à des situations d'urgence et l'exclusion de la médecine de ville et des soins de premier recours ne feraient que renforcer le recours tardif au système hospitalier, plus coûteux.

Pour des raisons éthiques, enfin. Quelles sont les limites du champ de la solidarité du point de vue médical ? La déontologie médicale n'en admet aucune. Le droit à la santé ne peut être lié à la régularité du séjour.

La solution la plus cohérente au regard de cette triple exigence sanitaire, économique et éthique est donc simple : intégrer enfin l'AME dans la CMU pour l'ensemble des personnes, françaises et étrangères, à très bas revenus. Dans l'attente, l'AME reste un dispositif utile et symbolique dans notre système de protection maladie car il souligne à la fois le caractère fondamental de la solidarité dans notre conception de l'accès aux soins, mais aussi l'importance de disposer d'un premier recours efficace et d'en privilégier l'accès pour tous.

Ne nous trompons pas sur les enjeux. Les économies que font espérer les restrictions de l'AME, outre qu'elles ne visent que le très court terme, sont de peu de poids au regard des conséquences sanitaires, sociales et politiques pour notre pays. Au moment où la France s'apprête à prendre la présidence du G20 et alors que l'inquiétude grandit dans le monde quant à la manière dont notre Etat de droit traite les populations précaires, et notamment étrangères, la représentation nationale s'honorerait non seulement en ne restreignant pas la protection maladie pour les plus fragiles, mais en la rendant plus cohérente.

Quand la SOFECT nie la parole des trans ! - OUTrans

La SOFECT a rédigé il y a quelques jours un dossier à l’intention du Ministère de la Santé, dossier présenté comme « un document de travail, qui contient ses réponses, ses propositions et ses solutions ». Dans ce document, la SOFECT reprend point par point les revendications votées par l’Assemblée Générale trans du 25 avril 2010, et les élimine une à une, les considérant « irréaliste(s) », « non fondée(s) », « malvenue(s) », ou bien encore comme étant de « faux problème(s) ».

Le Figaro - Flash Actu : Un homo Sénégalais menacé d'expulsion

Des associations, dont SOS Racisme, et des élus de gauche ont indiqué avoir interpellé le préfet de l'Isère au sujet d'un homosexuel sénégalais menacé d'expulsion, soulignant les "risques" qu'il encourt dans son pays où l'homosexualité est interdite."

On demande au préfet de l'Isère", Eric Le Douaron, "d'utiliser son pouvoir de façon humanitaire pour régulariser Abdou parce qu'il est homosexuel", a souligné le président de SOS Racisme Rhône-Alpes, Amar Thioune, lors d'un point presse à Grenoble aujourd'hui. "Abdou est victime d'une double peine. Il est sans-papier et il est homosexuel", a de son côté souligné le conseiller régional PCF François Auguste.

De son côté, la préfecture a indiqué que la procédure administrative concernant ce Sénégalais suivait "son cours" sans plus de commentaire sur la question de l'homosexualité.

Agé de 35 ans et né à Dakar, Abdou est arrivé en France en 2009 pour rejoindre sa mère et ses frères qui vivent en Isère. Il a fait une demande de régularisation au titre de la vie privée et familiale qui a été rejetée. Cette décision a été confirmée par le tribunal administratif, a précisé son avocate, Sandrine Rodrigues, qui a fait appel. Le tribunal a notamment estimé que son client n'avait pas pu établir les risques personnels qu'il était susceptible d'encourir au Sénégal du fait de son homosexualité, a ajouté Me Rodrigues.

Au Sénégal, pays à 95% musulman, l'homosexualité est déniée et contrainte à la clandestinité. Officiellement interdite, elle est passible d'un à cinq ans d'emprisonnement. Incarcéré pendant 15 jours au centre de rétention de Lyon-Saint-Exupéry, ce Sénégalais "vit actuellement dans la plus grande précarité", selon Sarah Mekdjian, militante de SOS Racisme.

Act Up-Paris | Aide Médicale d'Etat : Bachelot-Narquin fait le choix de l'extrême-droite contre celui de la santé publique

Dans le cadre du vote de la loi de finance, Roselyne Bachelot-Narquin a soutenu à l’Assemblée Nationale les amendements prévoyant la mise en place d’un droit d’entrée pour l’Aide Médicale d’Etat et réduisant le panier de soins de l’AME. Elle a ainsi fait le choix de l’extrême-droite contre celui de la santé publique.

Par sa faute, des personnes séropositives auront accès aux soins plus tardivement, elles seront moins bien prises en charge et mourront plus vite. Il en sera de même pour d’autres pathologies graves. Voir le contre-argumentaire de l’ODSE

Roselyne Bachelot-Narquin sacrifie la santé de populations entières à l’idéologie xénophobe des pires réactionnaires de son parti. Elle renie le travail et l’expertise des associations, elle méprise les malades.

Ministre de l’impôt sur la maladie, ministre du démantèlement de la Sécu et des hôpitaux, ministre de la précarisation des handicapées, et aujourd’hui, ministre de la Préférence nationale, celle qui préfère aller aux Jeux Olympiques qu’à une conférence sur le sida aura été une ennemie implacable des malades, celle qui leur aura fait perdre le plus de droits. Elle mérite toute notre colère.

mardi 2 novembre 2010

Le Figaro - Politique : Les conservateurs catholiques veulent peser en 2012

Voilà une initiative qui pourrait susciter des polémiques. Un collectif qui ambitionne de fédérer les associations chrétiennes, Audace 2012, vient d'être créé dans le but de démarcher les candidats à la prochaine présidentielle. La nouvelle a été annoncée lors du congrès d'un cercle de réflexion catholique, l'Association pour la fondation de service politique, qui a réuni quelque 300 personnes ce week-end à Lyon.

Étaient présents, Christian Vanneste, député UMP du Nord, Xavier Lemoine, maire UMP de Montfermeil, Jean-Frédéric Poisson, ancien député UMP de Rambouillet, et Mgr Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Ni les élus UMP présents ni le cardinal n'ont cependant pris position sur l'initiative Audace 2012.

Les animateurs de ce collectif de sensibilité conservatrice ont des idées tranchées sur les questions de société. «Nous voulons inviter les candidats à l'Élysée à adopter des positions claires sur les valeurs qui nous paraissent essentielles», déclare le président d'Audace 2012, François Billot de Lochner. Ce directeur d'un fonds d'investissement préside aussi la fédération UMP des métiers de la banque, fonction qu'il va abandonner pour se consacrer à sa démarche militante. «Nous proposerons à chaque candidat une liste de mesures que nous préconisons. Et nous lui demanderons : “Vous en prenez combien ?”, poursuit-il. Les réponses seront communiquées à nos adhérents, qui arrêteront ainsi leur choix en toute connaissance de cause.»

Les revendications d'Audace 2012 sont sans ambiguïté : «famille fondée sur le mariage», ce qui implique le refus du droit à l'adoption des couples homosexuels, «liberté religieuse et de conscience», menacée à leurs yeux par la loi de 2004 réprimant «les propos discriminatoires à caractère sexiste ou homophobe». François Billot de Lochner avait d'ailleurs publié en 2008 un livre baptisé L'Affaire Vanneste - la mise à mort de la liberté d'opinion. Il y prenait la défense du député, poursuivi pour «propos homophobes» et qui a vu sa condamnation cassée sans renvoi par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

«La loi Veil a été dévoyée»

Et comme s'ils prenaient plaisir à charger la barque déjà lourde de leurs revendications avec de la nitroglycérine, les animateurs d'Audace 2012 militent contre l'avortement. «Nous ne réclamons pas l'abrogation de la loi Veil et l'interdiction de l'avortement, ce serait utopique, prend soin d'indiquer François Billot de Lochner. Mais la loi Veil a été dévoyée . Nous voulons promouvoir une politique d'accueil de la vie. Et ouvrir un vrai débat qui, sans nous, n'aurait pas lieu.»

Billot de Lochner espère fédérer un maximum d'associations catholiques et protestantes afin de représenter plusieurs centaines de milliers de personnes lorsqu'il démarchera les candidats à l'Élysée. Cette initiative ne traduit-elle pas le morcellement communautaire de la France d'aujourd'hui ? Le président d'Audace 2012 s'en défend. «Nos concitoyens d'autres religions ou même non croyants peuvent se retrouver dans beaucoup des mesures que nous défendons», déclare-t-il.

Toutefois, on n'imagine guère le candidat UMP en 2012 accepter sans nuances toutes leurs revendications ou les refuser en bloc. Un exercice d'équilibriste se profile pour la majorité présidentielle.

Santé et Justice collaborent pour une meilleure santé en prison - CareVox

Les rapports rendus ces dernières années tant par la France que par les institutions européennes ont dressé un portrait affligeant des prisons françaises, notamment sur les questions d’hygiène et sur la proportion très élevée de troubles mentaux. Les ministères de la Justice et de la Santé vont donc unir leurs forces pour tenter d’améliorer les soins en prison.

Dans les prisons françaises, les problèmes de santé sont infiniment pires que du bon côté des barbelés. Sida, hépatites, troubles mentaux, tuberculose et addictions diverses s’y répandent dans des proportions folles, accompagnant un taux de suicide multiplié par six. De fait, les ministères de la Santé et de la Justice se sont associés le 28 octobre dernier dans le but d’enrayer ce phénomène. La place Vendôme et l’avenue Ségur ont présenté un plan assorti d’un chèque de 300 millions d’euros, destinés à améliorer la santé des détenus. Nom de l’opération ? Le « plan d’actions stratégiques 2010-2014 ».

En le présentant aux journalistes, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot et la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie ont vanté « une collaboration inédite » entre leurs deux services. En constatant avec amertume « la prévalence élevée de pathologies comme le virus du sida ou l’hépatite C en raison de la surreprésentation des consommateurs de drogue par voie intraveineuse derrière les barreaux », Roselyne Bachelot a insisté sur le fait que « les personnes incarcérées doivent bénéficier de la même qualité et de la même continuité de soins que le reste de la population ». De son côté la ministre de la Justice Michèle Alliot-Marie a regretté le niveau « dramatique » des affections mentales et du nombre de suicides, malgré l’entrée en action d’un plan de lutte contre les suicides en prison en août 2009.

Le plan présenté cette semaine prévoit des mesures concrètes, telles que la distribution de gel et préservatifs pour se prémunir des infections, un dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus, des examens bucco-dentaires et la mise en place d’une télémédecine. François Bès, porte-parole de l’Observatoire International des Prisons (OIP), s’est félicité que « pour la première fois depuis la réforme de 1994 qui a transféré au ministère de la Santé la prise en charge sanitaire des détenus, on a un vrai plan d’envergure avec des mesures significatives ». Au 1er septembre 2010, la France comptait 60 789 détenus, dans près de 200 établissements.

lundi 1 novembre 2010

Pétition sur "Contre l'expulsion d'un homosexuel vers le Sénégal (pays aux lois homophobes)" : Site de pétitions en ligne

A l'attention de Monsieur le Préfet de l'Isère
Depuis quatre à cinq mois, M. Abdou N. est présent au sein des associations A JEU EGAL et Rando's, toutes deux membres du collectif CIGALE (Collectif Inter-associations Gays et Lesbiennes de Grenoble). Il participe à toutes nos activités et milite activement avec nos autres adhérents.

Nous avons appris cette semaine avec consternation son arrestation et la menace qui pèse sur lui d’un renvoi au Sénégal.

En effet, un retour dans son pays d'origine pourrait s'avérer fatal pour lui en raison de son orientation sexuelle.

L’article 319 du code pénal sénégalais prévoit que « […] sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans, quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. Si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans et moins, le maxi­mum de la peine sera toujours prononcé ».

La population fait également courir aux homosexuels des risques très graves, comme lors de chasses aux goorjigen (terme péjoratif qui signi­fie littéralement « homme-femme » en wolof) qui ont lieu régulièrement à Dakar.

Abdou a fuit son pays, pour rejoindre sa famille, et être protégé ici. Depuis juin dernier, il a su parfaitement s’intégrer au sein de notre association et au-delà, a montré son envie et fait preuve de sa capacité à s’intégrer à la société française.

Merci d'apporter votre soutien en signant cette pétition afin de permettre à Abdou d'obtenir droit d'asile sur le territoire français et échapper ainsi aux persécutions des homosexuels dans son pays d'origine.

« Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays », article 14 de Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

samedi 30 octobre 2010

AFP: Pédophilie, sida: fronde de catholiques belges contre Mgr Léonard

La contestation par des catholiques du primat de l'Eglise belge André-Joseph Léonard après ses propos controversés sur la pédophilie et le sida a pris une nouvelle tournure avec un appel vendredi à le "boycotter" jusqu'à ce qu'il soit nommé ailleurs.

"Je lance un appel au boycott de Léonard dans la forme de pétitions et de lettres ouvertes afin de dire: +Léonard ne nous représente pas+", a déclaré un sénateur du parti chrétien-démocrate flamand CD&V, Rik Torfs, qui est aussi un théologien, cité par le journal Het Laatste Nieuws.

Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles et président de la conférence des évêques de Belgique depuis le début de l'année, est sous le feu des critiques après avoir prôné mercredi, dans une interview, la clémence pour les ecclésiastiques les plus âgés coupables d'abus sur des mineurs.

A la mi-octobre, il avait choqué en qualifiant le sida de "sorte de justice immanente".

"Il n'est pas le chef de l'Eglise flamande. Nous n'avons absolument pas voulu de lui comme archevêque et n'avons rien à voir avec ses manières inacceptables de penser", ajoute Rik Torfs, à propos de Mgr Léonard, un francophone de Wallonie (sud).

Personnalité connue en Flandre, le théologien-sénateur estime que Mgr Léonard est "trop têtu" pour démissionner mais espère qu'il sera "bientôt appelé à d'autres fonctions, si possible à Rome".

Les jeunes chrétiens-démocrates flamands ont quant à eux remis jeudi à l'Eglise un "prix citron" pour son attitude jugée "froide, négative et impersonnelle".

Côté francophone, le théologien Gabriel Ringlet, également très critique, a réclamé récemment un débat notamment sur le célibat des prêtres, question taboue pour le primat de Belgique.

La contestation envers Mgr Léonard n'est pas neuve. Dans les années 90, alors qu'il était évêque de Namur (sud), il s'était confronté à des milieux catholiques francophones aux vues généralement plus progressistes que les siennes.

Bénéficiant du soutien de Rome, il a néanmoins été désigné à la tête de l'Eglise belge en janvier dernier.

Alors que le parlement a créé jeudi une commission sur les abus sexuels commis par des prêtres, Mgr Léonard a annoncé qu'il n'interviendrait plus dans les médias "jusqu'à Noël".

vendredi 29 octobre 2010

Le Figaro - France : Sans-papiers : la majorité veut rendre l'accès aux soins payant

Plusieurs députés de droite mènent l'offensive contre l'explosion du budget de l'aide médicale d'État. Une cotisation de 30 euros pourrait être exigée auprès des immigrés en situation illégale.

L'aide médicale d'État (AME), qui permet aux étrangers sans-papiers de bénéficier de soins gratuits, a coûté 546 millions en 2009. Un budget en forte augmentation - +15% en un an -, ce qui alimente les critiques des opposants à ce système. «D'autant que l'AME coûte plutôt 700 millions d'euros par an, si l'on ajoute les rallonges régulières de l'État pour éponger les dettes», assure le député Claude Goasguen chargé par le groupe UMP d'un rapport sur le coût de l'immigration et par l'Assemblée nationale d'une étude sur l'AME et la couverture maladie universelle (CMU).

Le député a prévenu cet été François Fillon qu'il ne laisserait pas «supprimer des niches fiscales qui touchent les aides à domicile si l'on ne surveille pas mieux l'AME ». Il réclamera, lors de l'examen de la loi de finances par le Parlement en octobre, que l'AME, qui bénéficie aujourd'hui à 210.000 personnes, soit réservée aux «seuls cas d'urgence, de grossesse, aux vaccinations, comme cela se fait dans le reste de l'Europe». Et que les sans-papiers n'aient plus accès à la médecine libérale. Rapporteur de la loi «immigration», qui sera, elle, examinée fin septembre, l'UMP Thierry Mariani entend également durcir les conditions d'accès à l'AME, évoquant une «insupportable inégalité entre des Français et des immigrés légaux qui sont pris en charge à 70 %. Tandis que les sans-papiers ne paient pas le forfait hospitalier».

L'offensive n'est pas nouvelle. Une partie de la droite tente régulièrement de restreindre cette aide accordée par les socialistes en 1998 aux clandestins pauvres. En 2005, le gouvernement Raffarin a réservé cette aide aux sans-papiers installés en France depuis trois mois pour éviter un appel d'air. Sans parvenir à endiguer les dépenses. Désormais, pour contenir les déficits publics sans fragiliser les soins, François Fillon envisage une cotisation forfaitaire de 30 euros, que les immigrés en situation illégale régleraient une fois par an.

Cette mesure, soutenue par le ministère de la Santé, pourrait rapporter en 2011 près de 6 millions. Mais les arbitrages ne sont pas rendus. Et peuvent rapidement évoluer dans un climat tendu à droite sur les questions d'immigration. En juin dernier, la ministre de la Santé avait évoqué devant les sénateurs une cotisation de 15 euros.

À ce jour, toutes les personnes précaires, gagnant moins de 700 euros, bénéficient de la totale gratuité des soins, qu'elles soient françaises, immigrées ou sans-papiers. Cette cotisation serait une première, que la ministre Roselyne Bachelot souhaite inscrire au projet de loi de finances. Les sans-papiers achèteraient un timbre fiscal, qui parachèverait l'univers kafkaïen de l'AME, devenue une quasi-carte d'identité pour clandestin, avec photo et papier sécurisés pour éviter les fraudes et la revente sauvage de médicaments obtenus gratuitement.

Recul de la vaccination

Les professionnels de la santé sont, eux, hostiles à cette contribution, craignant d'éloigner des populations précaires des soins. «Les sans-papiers hésitent déjà à se faire soigner. Beaucoup arrivent dans nos centres lorsqu'ils sont vraiment malades. La vaccination recule dramatiquement», note Médecins du Monde dans son rapport à paraître en octobre. Et de rappeler que « l'AME est une politique de prévention, notamment des risques d'épidémie ou de propagation de virus résistants». D'autant, rappelle-t-on à l'AP-HP, que «l'on soignera de toute façon un patient en situation d'urgence». La structure qui regroupe 37 hôpitaux en Ile-de-France a d'ailleurs mis en place des consultations pour les étrangers qui n'ont pas encore l'AME, privilégiant les soins précoces en espérant réduire les cas graves. Car ce sont toujours les hospitalisations longues qui grèvent les comptes : quelque 38.000 bénéficiaires de l'AME hospitalisés ont coûté 370 millions d'euros.

« De toute façon, on ne peut pas laisser des gens agoniser en France », confie le ministre de l'Immigration, qui ne gère pas l'AME. « Et ce n'est pas en réduisant les droits des sans-papiers sur place que l'on stoppera l'immigration clandestine, estime Éric Besson, mais en s'attaquant aux filières. Et en protégeant mieux nos frontières. »

Actu santé : PLAN SANTÉ CARCÉRALE : 40 actions pour plus de 60.000 détenus.

Roselyne Bachelot présentait au 28 octobre, le plan 2010 – 2014 sur la prise en charge sanitaire des personnes détenues. 3 principes, 6 axes, 18 mesures et 40 actions, dans le but d’améliorer la santé et la prise en charge sanitaire des plus de 60.000 personnes détenues, en tenant compte de la nouvelle loi pénitentiaire du 24 novembre 2009.

Au 1er septembre 2010, 60789 personnes étaient écrouées détenues dans 199 établissements dont 106 maisons d’arrêt, 87 établissements pour peine et 6 établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM). Sur l’ensemble des personnes écrouées détenues, 41 640 (soit 67 %) sont hébergées en maison d’arrêt ou dans les quartiers « maison d’arrêt » des centres pénitentiaires. En 2009, plus de 84 000 personnes sont entrées en détention et ont donc été examinées par les services de soins. Leur durée moyenne de détention a été de 9,4 mois. Aujourd’hui, l’un des problèmes les plus aigus est la surpopulation pénale avec dans les maisons d’arrêt un taux d’occupation qui dépasse régulièrement les 200 %.

3 grands principes ont présidé à la rédaction de ce plan, l’accès pour les personnes incarcérées à la même qualité et continuité de soin que la population générale, à la couverture, en milieu carcéral, des plans et des programmes de santé publique et la contribution de la prévention et des soins initiés ou poursuivis pendant la période de l’incarcération au maintien et à l’amélioration de l’état de la santé.

Un état de santé très dégradé : La prévalence de plusieurs pathologies est très élevée en milieu carcéral :

· Les prévalences des infections par le VIH et le VHC sont estimées à 1,04% pour le VIH et 4,2% pour le VHC (vs 0,23% et 0,84 % pour la population générale). Les personnes détenues infectées par le VIH et/ou le VHC représentent 5,3% de la population pénale, soit un peu plus d’un détenu sur 203.

· L’incidence de la tuberculose en prison, mesurée par la déclaration obligatoire, est 8 à 10 fois supérieure à l’incidence moyenne nationale,

· le handicap est fréquent, l’incapacité trois fois plus fréquente en prison, 7,6% des personnes détenues versus 6,7% des personnes « libres » bénéficient d’une reconnaissance officielle d’un taux d’incapacité.

· La mortalité par suicide est très élevée, les détenus se suicident 6 fois plus que les hommes libres âgés de 15 à 59 ans.

· Le quart des entrants déclarent une consommation d’au moins 2 substances psycho actives (tabac avec plus de 20 cigarettes par jour, alcool, drogues illicites, traitement psychotrope),

· la proportion de personnes détenues sous traitement de substitution oral est en augmentation constante (11% en 2006).

· La couverture vaccinale est mal connue, mais estimée : 3 entrants sur 10 déclarent avoir eu une vaccination HBV complète.

· Enfin la santé mentale des personnes détenues est particulièrement fragile avec une estimation de 17,9 % de personnes atteintes d‘état dépressif majeur, 12 % d’anxiété généralisée et 3,8 % de schizophrénie nécessitant un traitement (environ 4 fois plus qu’en population générale).

Il s’agit d’abord d’améliorer la connaissance de l’état de santé, en mettant en place des systèmes d’information, qui au-delà de la prise en charge individuelle, permettront d’assurer une veille et un suivi des politiques de santé.

Le Plan propose cinq mesures phares qui concernent :

· Le renforcement d’une politique de prévention du suicide concerté entre les différents intervenants,

· le développement d’actions d’éducation et de promotion de la santé,

· l’accessibilité des personnes détenues à des soins en santé mentale adaptés à leur état de santé,

· l’amélioration de l’organisation, de la gestion et du suivi des structures sanitaires,

· enfin la définition des modalités d’accès aux droits des personnes détenues en aménagement de peine.

Ce plan sera piloté par un Comité interministériel et ses résultats suivis par un comité de pilotage (COPIL) associant l’ensemble des directions concernées DGOS, DGS, DSS, DGCS, l’INPES, l’InVS, ASIP santé ainsi que les directions du ministère de la justice et des libertés, la DPJJ et la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG).

Le Figaro - Politique : L'UMP confrontée au débat de l'alliance avec le FN

Si la direction du parti majoritaire refuse d'envisager tout accord électoral avec l'extrême-droite, un sondage Ifop montre qu'un tiers de ses sympathisants y sont favorables. Le chiffre atteint 68% chez les militants frontistes.

Douze ans après les accords électoraux entre certains élus l'UDF-RPR et le Front national aux élections régionales, la question de l'alliance entre la droite avec le parti de Jean-Marie le Pen semblait réglée : officiellement, la théorie du «cordon sanitaire», mise en place par Jacques Chirac, demeure la seule approche valable à l'UMP. Mais depuis le début du mois, la question a de nouveau fait irruption dans le débat public. La faute à Christian Vanneste, député UMP du Nord, qui a fait entendre sa petite musique : favorable à des accords électoraux avec le FN, il milite pour l'émergence «à moyen ou long terme» d'une «droite large» allant du centre à l'extrême droite. «Tant qu'on aura un ennemi à droite, on perdra les élections !», expliquait-il la semaine dernière au Figaro.fr.

L'élu de Tourcoing n'est pas le seul à appeler de ses vœux un tel rapprochement. Selon un sondage Ifop pour le Nouvel Observateur, 32% des sympathisants de l'UMP se disent favorables à des accords électoraux entre l'UMP et le FN aux élections locales (municipales, cantonales, régionales). La proportion est même plus importante (37%) dans les régions à fort vote frontiste - comme le Nord-Pas-de-Calais de Christian Vanneste. Du côté des partisans frontistes, ils sont 68% à envisager une alliance.

Menace d'exclusion

Si elle est balayée d'un revers de la main à la fois par l'UMP et le FN, l'hypothèse d'un rapprochement bénéficie donc de relais au sein de l'opinion. Mardi, Christian Vanneste assurait même que sa proposition avait été bien accueillie. «Y'avait vraiment pas de quoi fouetter un chat. Je n'ai reçu que des marques de sympathie, des félicitations, des soutiens pendant tout le week-end dans ma circonscription», expliquait-il sur LCI. Avant d'ajouter : «Moi je revendique le droit de tout dire au sein de l'UMP. Parce que ça suscite le débat».

Un débat que l'UMP ne semble pas prête à ouvrir. Rue de la Boétie, des voix s'élèvent pour réclamer l'exclusion du député du Nord. A l'instar de Rama Yade, qui dénonce un «positionnement inacceptable» et assure que «l'UMP ne peut tolérer de compter dans ses rangs un homme qui ne partage pas ses valeurs. Elle doit donc engager sans tarder à son encontre une procédure d'exclusion qui permettra à M. Vanneste de rejoindre ses amis d'extrême droite». Le bureau politique du parti majoritaire en novembre puis le conseil national en décembre se pencheront sur le sort de l'encombrant député.

Une menace que Christian Vanneste ne semble pas prendre au sérieux. Le député, qui se dit «confiant», s'en est ouvertement pris à Rama Yade. «Manifestement elle n'a pas du tout lu mes déclarations», expliquait-il mardi. Dans un entretien à un site internet proche de l'extrême-droite, le député renoue avec la provocation : «Les interventions vibrionnantes et sans fond de Rama Yade sont celles d'une femme qui n'a aucune connaissance, aucune culture et qui vient d'arriver. C'est agaçant».

Homoparentalité : des droits reconnus à la "mère sociale" d'un enfant - LeMonde.fr

Pour la deuxième fois en France, un juge a reconnu, à Briey en Meurthe-et-Moselle, des droits familiaux à une homosexuelle en conflit avec la mère biologique de l'enfant avec qui elle avait été pacsée.
Le jugement, révélé vendredi par le quotidien Le Parisien et rendu le 21 octobre impose à la mère biologique, inséminée artificiellement en Belgique, de laisser à son ex-compagne, "mère sociale" de l'enfant, un droit de visite d'un week-end sur deux et la moitié des vacances. La "mère sociale" a aussi obtenu le droit de verser une pension de 100 euros ; une première.
Un premier jugement reconnaissant en France des droits à un "parent social", dans un conflit entre deux femmes, avait été rendu le 1er juillet 2010 à Annecy. Il accordait la garde alternée pour la mère biologique et la mère sociale. Dans un conflit entre les deux femmes sur le choix de l'école, le juge avait donné raison à la mère sociale. 

ELARGIR LA NOTION DE FAMILLE
Selon Me Caroline Mécary, spécialiste de l'homoparentalité, ces jugements ouvrent la voie à une reconnaissance du rôle du "parent social", alors que rien n'est prévu pour lui dans le droit français. Cela élargit la notion de famille "au sens sociologique" du terme, selon elle.
Pour donner des droits au "parent social", les juges s'appuient sur l'article 371-4 du code civil, qui dispose que "si tel est l'intérêt de l'enfant, le juge aux affaires familiales fixe les modalités des relations entre l'enfant et un tiers, parent ou non".
Mais selon Me Mécary, ces droits dépendent du bon vouloir des juges alors que "si l'adoption simple était reconnue à ce parent social, ce qui n'est pas permis pour un couple homosexuel, cela règlerait le problème".
Caroline Mécary a affirmé qu'elle avait fait un recours en 2007 pour "discrimination" touchant les couples homosexuels en les privant du droit d'adopter devant la Cour européenne des droits de l'homme. Ce recours a été jugé recevable le 31 août 2010. Ce dossier devrait être plaidé fin 2010, début 2011, et devrait déboucher sur une décision en 2011.

Un plan d’actions pour la santé des détenus

Un plan d’actions pour la santé des détenus
Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, et son homologue à la Justice, Michèle Alliot-Marie, ont présenté ce jeudi un plan stratégique pour l’amélioration de la santé des prisonniers. L’incarcération doit être un temps de maintien, voire d’amélioration de leur santé.
C’EST AVANT tout le nombre important de suicides en prison qui avait alarmé la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie. On en déplorerait aujourd’hui 90, contre 104 l’an passé. Une certaine amélioration est à noter, imputable, selon la ministre, à la mise en place depuis une année d’un plan de prévention, qui s’est traduit par la formation des surveillants, la dotation des établissements pénitentiaires en kits antisuicide (pyjamas déchirables...), d’ailleurs assez largement décriés, et l’ouverture de huit cellules de protection d’urgence.
L’idée du plan a donc été d’abord inspirée par ce constat. Mais aussi du fait de la prévalence élevée d’un certain nombre de pathologies chez les personnes incarcérées : VIH, hépatite C et tuberculose, dont l’incidence est en prison 8 à 10 fois supérieure à la moyenne nationale, a précisé Roselyne Bachelot. La ministre de la Justice a pour sa part insisté sur les troubles psychiatriques, qui seraient repérés chez 55 % des arrivants en détention. « Le taux de recours aux soins psychiatriques est dix fois supérieur chez les détenus par rapport aux personnes libres », a-t-elle indiqué.
Ce sont par ailleurs les caractéristiques sociodémographiques de la population carcérale (c’est-à-dire socialement démunie) qui ont également justifié la mise en place d’un tel plan, explique encore Roselyne Bachelot. On sait l’impact de l’incarcération sur la santé et celui d’un paradigme nouveau, le vieillissement de la population carcérale, qui implique l’augmentation de la prévalence des maladies chroniques.
Trois grands principes.
Le plan se décline en 6 axes, 18 mesures, 40 actions et suit trois grands principes, a souligné Roselyne Bachelot. D’abord, les personnes incarcérées doivent bénéficier de la même qualité et de la même continuité de soins que la population générale. Ensuite les plans et les programmes de santé publique, comme la lutte contre le cancer par exemple, doivent (ça paraît évident) être mis en œuvre en milieu carcéral. Enfin, « la prévention et les soins initiés ou poursuivis pendant la période de l’incarcération doivent contribuer au maintien et à l’amélioration de l’état de santé des personnes détenues ».
Le plan vise notamment à ce que les détenus « apprennent à se réapproprier leur santé. La détention, malgré les contraintes qui lui sont propres, peut être ce temps de découverte des dispositifs de prévention et d’éducation à la santé ». Cela devrait passer par des programmes de dépistage rendus plus accessibles, l’accès à la pratique d’un sport, l’amélioration de la santé bucco-dentaire. « La réinsertion sanitaire est une étape fondamentale de la réinsertion sociale ».
Un rapport d’étape sera remis en janvier 2011, a assuré la ministre de la Justice.
› AUDREY BUSSIÈRE

Télévision : « La bataille du sida » jeudi 25 novembre sur France 2

Clémentaine Célarié prète sa voix pour « la bataille du sida » diffusé sur France 2, jeudi 25 novembre. Ce film de Laurence Beauvillard et Laurent Firode retrace l’une des plus grandes batailles scientifiques du XXe siècle commencée il y a 30 ans : dès le premier cas de sida observé aux USA à la fin de l’année 1980, des chercheurs américains et français se lancent dans la recherche du virus responsable de cette mystérieuse maladie.

Résumé :
Dès le premier cas de sida observé aux USA à la fin de l’année 1980, des chercheurs américains et français se lancent dans la recherche du virus responsable de cette mystérieuse maladie.
La compétition entre les équipes françaises et américaines est féroce.
Le virus est découvert en premier par l’institut Pasteur, mais les scientifiques américains dirigés par le très médiatique professeur Robert Gallo refusent de l’admettre. Une terrible bataille s’engage alors…
Il faudra attendre 25 ans pour qu’officiellement la communauté scientifique reconnaisse enfin la paternité de la découverte du virus du sida par l’institut Pasteur : c’est en 2008 que deux chercheurs français, Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier, reçoivent le Prix Nobel pour la découverte du VIH.

Note d’intention :
Il y a 30 ans commençait l’une des plus grandes batailles scientifiques du XXe siècle.
Le 6 octobre 1980, un jeune immunologiste américain, Michael Gottlieb, décrivait pour la première fois une nouvelle maladie touchant de jeunes hommes homosexuels, puis les toxicomanes. Accueillie par certains comme une justice divine, cette maladie s’attaqua brusquement à des mères, à des enfants, à des malades que l’on traita comme les autres, en pestiférés.
Cette maladie était un prédateur dont personne ne pouvait entrevoir, à l’époque, la perversité. Les chercheurs nommèrent cette maladie Sida (Syndrome d’ImmunoDéficience Acquise). Elle n’épargna aucune nation, détruisant plus de 40 millions de vies. Aujourd’hui on estime que 33 millions de personnes sont infectées.
Pour les chercheurs, l’enjeu de la découverte du virus du Sida était énorme.
Tant que le virus n’était pas identifié, il n’était pas possible de le traiter. L’équipe française composée des professeurs Luc Montagnier et de Françoise Barré Sinoussi, mais aussi de Willy Rozenbaum, Jean-Claude Chermann, David Klatzmann et Françoise Brun Vézinet, se sont retrouvés dans une course contre la montre et contre la mort, qui les a opposés à l’équipe américaine, dirigée par le très médiatique Pr Robert Gallo. L’histoire de David contre Goliath. Après avoir essuyé des échecs, et quelques cuisantes humiliations, l’équipe française est finalement récompensée… Le 6 octobre 2008, les Français Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi, reçoivent le Prix Nobel, laissant sur le bord du chemin ceux qui n’ont eu ni la reconnaissance de leurs pairs, ni celle des médias… Certains ont crié à l’injustice. C’est le cas du Professeur Jean-Claude Chermann. Le Professeur Robert Gallo, lui, a vu sa réputation quelque peu entachée par cette bagarre scientifique et a même envisagé à l’époque de mettre un terme à sa carrière de chercheur.

Qui avait tort, qui avait raison ? Chacun possède une partie de la vérité. Ce documentaire retrace l’histoire de cette bagarre scientifique, en s’appuyant sur des archives et sur les témoignages des principaux acteurs français et américains de cette aventure.
Avec eux, nous avançons au fil des découvertes françaises ou américaines, des perfidies des uns, des péchés d’orgueil des autres, des enjeux économiques et politiques. En parallèle des recherches, le film raconte aussi la réalité de la maladie, la souffrance physique, mais aussi psychologique des malades et le rejet dont ils ont fait l’objet.
Cette fabuleuse histoire humaine et scientifique n’est pas terminée, elle se poursuit au XXIème siècle avec la même virulence. Chaque mois, une publication fait part d’une fabuleuse avancée dans la compréhension du mécanisme du virus du Sida, une nouvelle piste dans la course à la découverte d’un vaccin. Pourtant les autorités indépendantes (OMS, Agence Nationale de Recherches sur le Sida) ne voient pas la commercialisation d’un tel produit avant une échéance de 4 à 10 ans… L’Afrique reste le pays le plus lourdement touché. L’accès aux soins reste encore réservé aux pays occidentaux. La bataille contre le Sida est loin d’être terminée.

Personnalités dans le film :

Côté français : Luc MONTAGNIER, virologiste spécialisé en oncologie virale, Françoise BARRE-SINOUSSI, virologue, Jean-Claude CHERMANN, virologue, David KLATZMANN, immunologiste (CNRS), Jean-Baptiste BRUNET, épidémiologiste Salpêtrière aujourd’hui à l’OMS, Willy ROZENBAUM, spécialiste de pathologies infectieuses, Françoise BRUN VEZINET, virologue, Edmond Luc HENRY, président d’honneur de l’Association française des hémophiles
Côté américain : Robert GALLO, rétrovirologue, James CURRAN, épidémiologiste

Informations pratiques
« la bataille du sida » sur France 2 jeudi 25 novembre 2010 en 2ème partie de soirée
Commentaire dit par Clémentine Célarié
Réalisé par Laurent Firode – Coproduction : Cinétévé / INA
Durée : 74 minutes

Dépistage généralisé du sida: «Nos centres tournent déjà à fond»

Dans le nouveau plan sida, l'une des 160 propositions aborde un dépistage généralisé pour tous, de 15 à 70 ans. Proposé par le médecin traitant, ce test serait entièrement remboursé par l'assurance-maladie. Enquête à Saint-Etienne.



Une campagne d'information, lancée par le ministère de la Santé, pourrait fleurir sur les murs et les ondes prochainement. Il s'agit de sensibiliser le grand public à un dépistage de masse du sida chez les personnes âgées de 15 à 70 ans.
Du côté du ministère on nous dit : « Il s'agit de systématiser ce dépistage, au même titre que le cholestérol ou la prise de tension ». Ce test serait proposé par le médecin traitant à l'occasion d'une consultation normale pour éviter un surcoût à l'assurance-maladie. Le médecin devrait prescrire une prise de sang qui peut être réalisée dans un laboratoire de biologie de ville. Et cet acte serait remboursé à 100 % par la caisse primaire.
Michel Colls est le responsable des actions thérapeutiques à l'association Actis à Saint-Etienne. Pour lui, on se « focalise un peu trop sur une seule mesure de ce plan qui en compte cent soixante ».
Il confie que « tous les plans précédents étaient en retard sur l'évolution de l'épidémie. Ils étaient déjà périmés au moment de leur publication ».
Il ajoute : « Pour nous, les associations, ce plan est en phase avec la situation que nous connaissons ». Toutefois, il ajoute le bémol d'usage : « Le financement n'est pas prévu et il faut encore affiner le texte ».
En fait, ce document n'est pas encore publié. Si l'on en parle, c'est que Roselyne Bachelot s'est déjà exprimée devant la presse sur le sujet en appuyant sur cette mesure phare du dépistage systématique.
Une copie non définitive est partie à destination de certains partenaires, comme Actis. C'est ainsi que Michel Colls a pu en prendre connaissance.
Il dit apprécier qu'il y ait « à nouveau un pilote dans l'avion » avec la création d'un comité de pilotage national contre le VIH.
Il est satisfait qu'on « prenne en compte les découvertes scientifiques des cinq dernières années ». Par exemple, on sait que le traitement lui-même est un outil de prévention « car il fait baisser la charge virale ».
Pour Michel Colls, aucun doute : « Si l'ensemble des recommandations était appliqué, ce serait une révolution ».
Sur le dépistage de masse, il n'est pas contre : « En dépistant quelques millions de personnes, on peut découvrir entre 30 000 et 50 000 personnes ignorant leur séropositivité. Plus on dépiste, plus on a de chance d'être pris en charge ». Selon lui, les centres de dépistage de la Loire et ailleurs « tournent déjà à fond ». Le problème n'est pas là. « Il s'agit d'un autre public ». « Quelqu'un peut avoir pris un risque et n'en avoir pas conscience, en toute bonne foi ». Michel Colls estime que « le système ne pourra fonctionner que si le médecin de famille s'implique. C'est lui, le pilier du système ». Son souhait désormais est que ce nouveau plan, le dixième dans l'histoire du sida en France, trouve un financement à la hauteur de ses ambitions.
« Il serait très intéressant que ce travail ne demeure pas qu'une idée ».

Psychoactif.fr / Des directives ajustées pour les condamnations pour possession de crac

Les directives fédérales ont été révisées afin de se conformer à la loi réduisant l'écart entre les peines d'incarcération pour le crack et la cocaïne. Cette révision vient après l'adoption d'une loi qui modifiait une de plus de 25 ans qui autorisait des peines d'incarcération obligatoire pour la possession de 5g de crack pour 500g (soit 100 fois plus) de cocaïne. Elle avait longtemps été critiqué comme discriminant les Noirs qui sont beaucoup plus nombreux à consommer le crack.

samedi 15 mai 2010

Age: 87 ans, profession: vendeuse de drogue

Le quartier d'Ola Mae Agee avait té placé sous survaillance, il y a plusieurs jours de cela. Ce jour-là, un officier sous couverture est entré chez la mamy pour acheter de la drogue. Il n'aura pas été déçu.

Crack, Coke... malgré son grand âge, Ola s'y connaissait plutôt bien en substances illicites. Son petit manteau était en fait une véritable caserne d'Ali Baba en la matière.

Ola a été arêtée et ensuite relâchée en raison de son âge.

Encore une preuve que la lutte contre la toxicomanie est inutile, au vue du nombre croissant de dealer et ou consommateur, des diverses couches social, je croie qu'il deviens urgent que l'ONUDC commence enfin à prendre leurs responsabilité, légaliser le cannabis et la vente contrôler de toutes les drogues et ce à travers le monde.

Sources : 7sur7

Brésil: des statues de la Vierge Marie aux relents de marie-jeanne

Les trafiquants de drogue ont de nouvelles pratiques pas très catholiques au Brésil, où la police de Rio de Janeiro a découvert 38 statues de la Vierge Marie remplies de marijuana dans un bosquet près d'une favela de la zone ouest de la ville.
La drogue était cachée dans le socle de ces statues en plâtre de couleur bleu et or, hautes d'environ un mètre de haut, précise la police dans un communiqué.
La police n'a pas précisé combien pesait chaque bloc de marijuana mais elle a indiqué que la drogue devait être récupérée par des trafiquants du groupe de Marcio José Sabino Pereira, surnommé le "Matematico" (le Mathématicien), qui opère dans la favela Coreia, à Senador Camara, un quartier de l'ouest de Rio.
La découverte a eu lieu jeudi soir dans le cadre d'une opération contre des trafiquants de drogue soupçonnés d'avoir participé à l'enlèvement et à l'extorsion de gérants de banques, a indiqué le commissaire Roberto Gomes.
La Vierge est la sainte patronne du Brésil, où elle est baptisée Notre Dame d'Aparecida. Le géant sud-américain est le plus grand pays catholique du monde: 74% de ses 190 millions d'habitants se déclarent de religion catholique.

Sources : AFP

Hommage à Basqiat "le taggeur haîtien de Manhattan"

La Fondation Beyeler rend un hommage appuyé à l'éphémère peintre américain Jean-Michel Basquiat, décédé en 1988 à seulement 27 ans d'une surdose de drogue, en exposant une centaine d'oeuvres du "tagueur haïtien de Manhattan".
"Je ne sais pas, je ne sais vraiment pas comment décrire mon oeuvre, parce que ce n'est jamais la même chose", avait l'habitude de dire Basquiat, qui a touché à travers son travail à des sujets aussi variés que la musique, le racisme et l'injustice sociale.
Fauché par la drogue, Basquiat, qui avait commencé à se faire connaître en taguant les murs de Manhattan en 1977 sous la signature SAMO (Same Old Shit), aura connu une carrière brève mais flamboyante.
Né à Brooklyn en 1960, ce fils d'un père haïtien et d'une mère portoricaine aura eu le temps de créer une oeuvre inspirée des rues new-yorkaises, fortement influencée par Picasso et l'art africain.
Pour rendre hommage à cet artiste hors du commun, la Fondation Beyeler à Bâle (nord) a inauguré, en collaboration avec le Musée d'Art moderne de Paris, la plus grande rétrospective consacrée à Basquiat en exposant plus de 100 oeuvres de ce dernier.
A New York, les amis de Basquiat avaient rapidement découvert qu'aucune surface ne pouvait résister au jeune artiste, qui avait pris l'habitude de recouvrir leurs meubles et même des réfrigérateurs de ses dessins.
Basquiat a rapidement élargi son cercle d'amis, comptant parmi eux des noms aussi illustres que l'artiste pop américain Andy Warhol. Il aurait également eu une brève liaison avec la chanteuse Madonna.
"Il marchait juste entre ses oeuvres qui étaient posées à même le sol. Il était très cool", se rappelle un de ses amis, le rappeur Fab 5 Freddy. Parfois, Basquiat "tenait son pinceau assez librement. Il le laissait glisser sur le papier", se souvient-il, lors de la présentation de l'exposition au siège de la Fondation à Bâle.
Le résultat de l'oeuvre de cet artiste contemporain est une collection éclectique et colorée, composée notamment d'une peinture du boxeur Mohammed Ali tandis qu'une autre représente deux personnages bleus emportant un canapé.
Mais Basquiat a également réalisé des collages, sur lesquels il a appliqué des slogans gribouillés sur des bouts de papier recouverts de peinture.
S'attaquant à une multitude de sujets, l'artiste s'est également inspiré du répertoire de l'enfance en représentant des personnages de bande dessinée comme Félix le chat ou le canard Daffy Duck.
Dans une de ses oeuvres les plus connues, Basquiat a illustré un personnage chevauchant un squelette, préfigurant sa mort par overdose.
"Quand vous regardez (une oeuvre de Basquiat), elle comporte tellement de savoir, d'éléments modernes", a expliqué le directeur de l'exposition Dieter Buchhart.
Basquiat, lui, aimait dire: "Je commence avec une peinture et je la termine. Je ne pense pas à l'art quand je travaille. J'essaie de penser à la vie".
L'exposition à la Fondation Beyeler dure jusqu'au 5 septembre, après quoi elle sera exposée au Musée d'Art moderne de Paris du 15 octobre au 30 janvier 2011.

Sources : AFP

vendredi 14 mai 2010

Un nouvel hero en fuite....

Un militant chinois viens de fuir son pays d'origine par peur des répressions. Wan Yanhai, 46 ans, c'était engagé dans la lutte contre le SIDA et a participer dans les années 90 à mettre en plein jour l'histoire du sang contaminé dans la campagne du Hénan.

Il a aussi créer l'organisation Aizhixing - mot dont les trois caractères veulent dire "Amour, Savoir, Action" et à consonance très proche de "sida" en chinois - très active dans la sensibilisation au sida.

La Chine estime qu'il pourrait y avoir jusqu'à 740.000 porteurs du virus dans le pays, un chiffre largement sous-estimé selon les experts. "Aizhixing continuera sans moi", a indiqué Wan Yanhai qui espère toutefois rentrer dans son pays quand il pourra y travailler "dans de meilleures conditions".

Il as été obliger de fuir a Philadelphie car il avais peur pour sa vie (ndlr).

Ce n'est pas le seul militant à avoir fui le pays Gao Yaoji, Hu Jia qui a purgé une peine de plus de 3 ans pour tentative de subversion, pour des propos publiés sur internet et des entretiens accordés à la presse étrangère.

Source : le Figaro

Journée mondial des hépatites

Vous savez touTEs que les hépatites sont aujourd'hui responsable de plus de morts à travers le monde que le SIDA. Pourquoi ? Peut-être à cause d'une sur-médiatisation des causes les plus "visibles" qui occultent les autres problèmes...

Aujourd'hui, l'hépatite B (HEPB) tus 10 fois plus que le SIDA, cela monte jusqu'à 100 fois plus pour l'hépatite C (HEPC).

Certes l'épidémie du SIDA a bien diminuer depuis quelques années, de part le fait de l'investissement d'un certains nombre de personne dans le milieu associatif. Aujourd'hui il es plus qu'urgent que la lutte continue, et que d'autres personnes rejoignent des groupes afin de renforcer les équipes afin d'endigué ces fléaux.

Des dealers relacher...... mais que fait la police !

Je viens de lire ce matin avec joie, que leurs garde à vue à tout bout de champs commence à porter ces fruits.

Un juge d’instruction de Valence a ordonné la remise en liberté lundi de deux trafiquants de drogue présumés, dont l’un avait été interpellé en possession de deux kilos d'héroïne.

Le motif ? Ils n’ont pas reçu la visite d’un avocat dès la première heure de la garde à vue. Cette garantie, non prévue dans le régime actuel, est prévue dans la réforme de la procédure pénale. Le magistrat aurait donc "anticipé" sur une future réforme.

Donc méfiez-vous bien de ce qui peut ce passer ou pas en GAV.

Pour la petite histoire, ce n’est pas la première fois qu’un magistrat devance la loi. La semaine dernière, un juge grenoblois a autorisé une avocate à assister son client lors d’un interrogatoire, suite à la prolongation d’une garde à vue. Une première en France.

Source : Europe 1

mercredi 17 mars 2010

La Chine refuse un visa à un écrivain séropositif - Littérature et diplomatie

Encore de bien bonnes nouvelles de la Chine.

Dernièrement le festival international de littérature avais eu la bonne idée d'inviter un écrivain porteur du virus du Sida, mais la Chine ne l'a pas laissé entrer sur le territoire à cause de son virus.

Il aurai pu ne pas le prendre avec lui pour le voyage (son copain le virus sida), je pense qu'il l'aurai attendu à son retour...

Un peu de lecture :

La Chine refuse un visa à un écrivain séropositif - Littérature et diplomatie

Une solution au "décrochage scolaire" - - leJDD.fr

Bonjour, voici une bonne nouvelle pour vos chérubins (je suis libre, sans enfants......), maintenant, lorsqu'ils seront expulsé, ils ne resteront plus à la maison à faire leurs devoirs, mais à l'école a faire des devoirs sur l'incivilité......

C'est vrai que ca empêchera le jeune qui arrive tous les matins en retard a cause des transports qui ne fonctionne pas, d'être de nouveau en retard....
Sans compter le fait que, au lieu de pouvoir faire ses devoirs, puisqu'il sera occupé la journée, il ne pourra pas rattraper le retard, ou alors en travaillant le soir plus tard que ces camarades, donc il risque de prendre encore du retard sur le programme.

Je vous laisse le soin de lire cet article :

Une solution au "décrochage scolaire" - - leJDD.fr

mardi 23 février 2010

Vaccins : un nouveau système de stockage permettrait de se passer de chaîne de froid - Viva magazine

Une bonne nouvelle pour les pays chaud qui n'ont pas les moyens de s'équiper en réfrigérateur/congélateur.

En éspérant que les fabriquant et/ou pouvoirs publique vont enfin s'unir pour le proposer là où c'est vraiment utile et à des tarifs "logique", par exemple en fonction des revenus du pays......

Vaccins : un nouveau système de stockage permettrait de se passer de chaîne de froid - Viva magazine

Les trans ne sont plus des fous, est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

Bientôt les transsexuels ne seront plus considérée "fou", super, comme ils ne seront plus malade, plus besoins de remboursé leur traitement... pour les riches ce n'es pas un souci, et les pauvres, comme dab, vas falloir se démerder.... dans les pays de l'est vous pourrez surement trouver un chirurgien "pochette surprise" qui pourra le faire pas cher.....

Les trans ne sont plus des fous, est-ce vraiment une bonne nouvelle ? | Rue89

vendredi 19 février 2010

Qu'est-ce que l'hépatite B?

Qu'est-ce que l'hépatite B? | www.acotonou.net

Hôpital public en danger : signons pour le défendre ! - Parti socialiste de la ville d'Anzin

Signer la pétition pour sauver notre système de santé déjà pas mal abimé.

Hôpital public en danger : signons pour le défendre ! - Parti socialiste de la ville d'Anzin

Durcissement des sanctions contre les infractions routières

Vous reprendrez bien un peu de sauce sécuritaire avec votre poulet répressif ?

Et voici encore quelques nouveaux textes de loi visant à encore plus nous faire peur avec de nouvelles peine plus lourdes pour les méchants pollueur avec leurs voitures....

Durcissement des sanctions contre les infractions routières

Cocaïne

Un peu d'information ne peut pas nuire à votre santé intellectuel, seulement attention, l'usage de produits stupéfiant est prohibé par la loi.

Coca ou cocaïne | Socialter - Le tour du monde 2.0 des entrepreneurs sociaux

Le trafic de médicaments contrefaits: Les stimulants sexuels en tête des achats de faux médicaments.

Bonjour, depuis quelques années le marché des contrefaçon est en plein essor, mais depuis quelques temps, les medicaments aussi sont touché, y compris dans les pharmacies de notre territoire.

Un conseil, garder toujours une ancienne boite du bon médicaments pour vérifier si elles sont identiques. Vous pourriez vous retrouver avec des médicaments inutile voir dangereux.

Exemples : une personne sous substitution qui recevrai un "faux" médicaments risque une belle crise de manque avec tous les problèmes qui en découlent, ainsi que la personne sous trithérapie qui recevrai des "faux", à votre avis combien de temps avant que les symptômes de la maladie ne refasse surface.

Le trafic de médicaments contrefaits: Les stimulants sexuels en tête des achats de faux médicaments.

Circoncision: Protection contre l’infection à VIH par la circoncision : rôle de l’écosystème bactérien

Bonjour, je vous transmet un article très intéressant sur la circoncision comme "moyen de protection", ca ne remplacera jamais un préservatif, mais cela diminuerai les risques de contamination, pour les parents récalcitrant à décalotter leurs enfants c'est la tranquillité, niveau hygiène ca évite que le gland soie constamment enfermé, et niveaux plaisir, il paraitrai que les gars décalotter ressentirai plus de plaisir............ à vérifier.

Circoncision: Protection contre l’infection à VIH par la circoncision : rôle de l’écosystème bactérien

mardi 9 février 2010

Le temps presse : 8 films pour la planète | Lesinfos.com

Le temps presse : 8 films pour la planète | Lesinfos.com

AFP: Londres : alerte à la maladie du charbon pour les utilisateurs d'héroïne

Alerte drogue

Bonjour, je viens de recevoir une dépêche de l'AFP concernant une héroïne infecté par la bacille du charbon (maladie du charbon) en Angleterre.
Alors méfiez-vous toujours quand vous avez un nouveau matos ou un autre dealer.

Il y'as 2 semaine une alerte concernait de l'héroïne à l'antrax, avant de l'héroïne aux benzodiazépines....

AFP: Londres : alerte à la maladie du charbon pour les utilisateurs d'héroïne

vendredi 5 février 2010

Décriminalisation des drogues

La décriminalisation de la drogue : le Portugal, en avance ?

Espéront que les politiques prennent en compte l'urgence sanitaire, social et répressif concernant les stupéfiant.

Fenêtre sur l'Europe

jeudi 4 février 2010

Nouveau traitement potentiel prometteur contre l'hépatite C (VHC)

Et voici un bien bel article plein d'espoir que j'ai reçu ce matin dans mon courrier.

Nouveau traitement potentiel prometteur contre l'hépatite C - Médecine & Santé - RECHERCHE - SANTE - - ETATS UNIS- Les Echos.fr

La lutte continue....

HIV : L’intégrase enfin mise à nu

Enfin une véritable grande avancé dans la recherche.
Des chercheurs ont enfin réussi là où plein d'autre se sont planté depuis 20 ans.
Avec la modélisation de cette intégrase, les recherches de nouveau traitements voir, (soyons fou) de vaccin, devraient avancer bien plus vite.

HIV : L’intégrase enfin mise à nu | DocBuzz - l'autre information santé